Que ce soit après un abus d’alcool, lors des premiers mois d’une grossesse ou lors des trajets en transport, tout le monde peut ressentir les symptômes désagréables de la nausée.

Elle peut être définie comme la sensation subjective et désagréable que l’on va vomir de façon imminente. La nausée est un mécanisme complexe qui est influencé par l’état psychologique, le système nerveux central, le système nerveux autonome, le système gastro-intestinal et le système endocrinien.

À noter qu’il existe une prévalence trois fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Les lourdeurs d’estomac sont souvent accompagnées d’un manque d’appétit ou de fatigue [1].

[1] Singh, Yoon, et Kuo, « Nausea ».

Les lourdeurs d'estomac peuvent être causées par de nombreux facteurs comme : l’intoxication alimentaire, le mal des transports, les indigestions, les changements hormonaux physiologiques ou pathologiques (menstruations, grossesse, hyperthyroïdie…), l’abus d’alcool, les migraines, l’anxiété, le stress, les troubles gastro-intestinaux (constipation, diarrhée)  …
La nausée est souvent associée à la grossesse et pour cause, environ 50% des femmes enceintes sont sujettes aux nausées et aux vomissements. 

Si vous souffrez de nausées de manière chronique, par exemple tous les matins, nous vous conseillons de consulter un professionnel de la santé qui pourra en déterminer la cause et vous aider.

Très désagréable et même douloureux, le reflux gastro-œsophagien (RGO) est un symptôme courant occasionné par le reflux du contenu de l’estomac dans l’œsophage. Le sphincter inférieur de l’œsophage est une sorte de « clapet» qui est située entre l’estomac et l’œsophage. Il permet aux aliments ingérés d’atteindre l’estomac d’une part et d’éviter les reflux d’autre part. Il se peut que le sphincter inférieur de l’œsophage ne fonctionne pas correctement. C’est ainsi que le contenu acide de l’estomac remonte dans l’œsophage et entraine des brûlures et des régurgitations acides.

Le RGO est l’un des troubles gastro-intestinaux les plus courants et affecte jusqu’à 26% de la population en Europe [1]

[1] El-Serag, H. B., Sweet, S., Winchester, C. C. & Dent, J. Update on the epidemiology of gastro-oesophageal reflux disease: a systematic review. Gut 63, 871–880 (2014).

De nombreux éléments peuvent causer des remontées acides : repas trop copieux, trop riches en graisses, trop acides ou trop épicés, consommation excessive d’alcool, de café, de tabac, des facteurs anatomiques, des modifications de la pression intra-abdominale (obésité, constipation, toux, gestation) et des facteurs psychologiques (stress, anxiété, dépression) [1].

[1] Tack et Pandolfino, « Pathophysiology of Gastroesophageal Reflux Disease ».

Le foie est actif dans plus de 500 fonctions différentes notamment la digestion, la détoxification, le stockage de certaines vitamines, sa propre régénération, la transformation du glucose en glycogène… Son importance n’est plus à prouver, il est donc essentiel d’assurer son bon fonctionnement.

Le foie est, par nature, un organe robuste doté d’une impressionnante capacité d’auto régénération. Cependant, il se peut que son fonctionnement soit mis à mal suite à sa sursollicitation et/ou son engorgement. Certains signes peuvent alerter. Une digestion lente et difficile, des douleurs épigastriques, des nausées, des ballonnements, un dégoût pour les aliments trop gras, une peau terne ou un teint jaunâtre indiquent souvent que le foie est stressé [1].

[1] Kalaitzakis, « Gastrointestinal Dysfunction in Liver Cirrhosis ».

Dans certains cas, il arrive que le foie soit engorgé. Trop sollicité à cause d’excès, il ne parvient plus à remplir ses nombreuses fonctions de façon optimale. Des repas trop riches, mais également l’abus de tabac ou d’alcool, le suivi de certains régimes mal équilibrés, l’obésité ou encore le diabète peuvent le fragiliser. La toxicité de certains médicaments peut également perturber l’équilibre du foie. Ces éléments vont exercer un stress non négligeable sur le foie et surcharger ses capacités à faire face à ces agressions [1].

[1] Osna, Donohue, et Kharbanda, « Alcoholic Liver Disease ».